L’œuvre d’Igiaba Scego, femme et écrivaine : une vision interculturelle de l’héritage postcolonial

autori/autrici

  • Vittorio Valentino

DOI:

https://doi.org/10.5903/al_uzh-21

parole chiave:

identità femminile, migrazione, interculturalità, colonialismo, Igiaba Scego

abstract

Un nouveau phénomène littéraire, encore jeune et restreint, est en train de se développer en Italie : celui des enfants de migrants, nés en Italie ou arrivés en bas âge, qui s’initient à l’écriture. Ces écrivains évoluent à l’intérieur de la société italienne, présentent des origines parfois plus lointaines que les confins de notre Méditerranée – congolais, somaliens – ils rejettent l’assignation à une seule identité qui les enfermerait dans une dimension qui n’est pas véritablement la leur. Leur but serait donc de trouver un espace où «habiter» sans pour autant renier leurs origines ni se cantonner à la communauté qui les a vus naître. À partir de cette hypothèse nous pouvons nous demander si ces écrivains relèvent de cette dimension d’entre-deux qui les caractérise et les positionne à l’intérieur de cet espace multiple; et si leur évolution personnelle et culturelle au bord de la Méditerranée, loin du pays de leurs parents, influe systématiquement sur leur écriture. Nous nous intéressons ici à Igiaba Scego, écrivaine marquée à la fois par la colonisation italienne et par la migration. Née en Italie en 1974 de parents Somaliens, Igiaba Scego, en phase avec son activité d’écrivaine, collabore avec des journaux italiens comme «L’Unità». Son oeuvre attire toute notre attention car elle embrasse différents thèmes: celui de la migration et du dialogue des cultures en Italie, l’expérience interculturelle de l’héritage postcolonial et la question de l’écriture au féminin.

Biografia autore

Vittorio Valentino

Vittorio Valentino, in Francia dalla fine degli anni ’90, si è laureato nel 2007 all’università Paul Valéry Montpellier III con una tesi in Letteratura italiana sulla tematica del viaggio nella scrittura di Erri De Luca. Tra il 2008 e il 2013 ha conseguito un dottorato di ricerca in lingue romanze nella stessa università, occupandosi di Letteratura della migrazione nel Mediterraneo dal 1950 ad oggi, legata essenzialmente alla francofonia e all’italofonia. I suoi campi di studio prediletti sono legati al destino del Sud, a quello dei suoi migranti, scrittori e non, alla letteratura al femminile e al postcolonialismo, come testimoniano diversi studi e pubblicazioni su autori come Erri De Luca, Amara Lakhous, Igiaba Scego o Carmine Abate. Nel 2014 ha ottenuto la qualifica alle funzioni di “Maître de conférences” dal Consiglio Nazionale Universitario francese.

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pubblicato

2014-08-26

come citare

Valentino, Vittorio. «L’œuvre d’Igiaba Scego, Femme Et écrivaine : Une Vision Interculturelle De l’héritage Postcolonial». Altrelettere, agosto 2014, pagg. 92-119, doi:10.5903/al_uzh-21.

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Sezione

articoli